Le développement d'une ingénierie de formation de qualité est crucial pour la Fédération éco-construire.
Dix préconisations sont listées dans le rapport intitulée "L’ingénierie de formation en académie (premier et second degrés) : organisation, intervenants, utilisation des moyens, évaluation des actions 2020-138 – octobre 2020 " Réalisé par Anne GASNIER – Patrick GUIDET Robin BOSDEVEIX André CANVEL Yves CRISTOFARI Vincent MAESTRACCI Vincent STANEK Inspecteurs généraux de l’éducation, du sport et de la recherche.
Ces préconisations sont citée ci-dessous:
- Préconisation n° 1 : Coordonner l'ingénierie de formation au niveau académique tant pour le premier que pour le second degré par les objectifs, les contenus et les méthodes d'évaluation.
- Préconisation n° 2 : Systématiser l’analyse du besoin exprimé afin de le faire coïncider avec le besoin réel – ce qui suppose une formation préalable des acteurs qui réalisent le recueil des besoins et leurs analyses – et renforcer la collaboration entre ingénieurs de formation et inspecteurs territoriaux pour une meilleure identification des publics à former.
- Préconisation n° 3 : Construire au niveau national un parcours de formation à destination des ingénieurs de formation en académie pour leur permettre d’acquérir une expertise relative aux différentes modalités de formation. L’objectif de cette professionnalisation est de favoriser une plus grande cohérence au sein des actions de formation entre les objectifs énoncés et les modalités mises en œuvre et ainsi accroître leur efficacité. Cette expertise leur permettra d’assumer pleinement leur rôle de conseil auprès des prescripteurs et formateurs.
- Préconisation n° 4 : Prévoir systématiquement dans le processus d’ingénierie la construction de dispositifs d’évaluation dans la durée et la continuité, dès la conception des actions de formation afin d’apprécier leur impact qualitatif sur les pratiques au sein de la classe et de l’établissement. Le recours à des outils et critères d’analyse en lien avec la recherche et/ou les projets d’établissement est à promouvoir ainsi que les programmes de recherche-action.
- Préconisation n° 5 : Optimiser le recours aux outils numériques au sein des formations en lien avec une expertise des modalités et des contenus des formations dispensées et encourager les échanges entre pairs.
- Préconisation n° 6 : Concevoir une ingénierie de formation en académie, portée par une équipe d’ingénieurs de formation aux profils complémentaires, afin de disposer des compétences nécessaires notamment en matière de compétences numériques. Sur un plan RH, la constitution de l'équipe devra s'inscrire sur une vision de moyen terme.
- Préconisation n° 7 : Encourager la mise en place d’un outil d’exploitation de base de données afin de pouvoir suivre et cartographier les formations suivies par un enseignant (comme l’y invite le schéma directeur), mais aussi le parcours des formateurs. L’idéal serait de disposer d’un outil national, ou à la dimension de la région académique, afin de permettre des croisements d’informations à une échelle plus large.
- Préconisation n° 8 : Privilégier, lors du recrutement des nouveaux ingénieurs de formation, des profils disposant a minima d’une certification (CAFFA - CAFIPEMF) ou d’un master en lien avec l’ingénierie de formation (par exemple le master MEEF 4 pratiques et ingénierie de formation), à défaut permettre aux ingénieurs de s'engager vers la certification ou la diplomation par une décharge de service temporaire.
- Préconisation n° 9 : Définir dans chaque académie une fiche de poste relative aux missions et compétences des ingénieurs de formations. Pour cela, s’appuyer sur un référentiel de compétences à élaborer au niveau national (DGRH). Chaque fiche de poste pourrait comprendre des missions et compétences génériques, communes à tous les ingénieurs de formation et des d’autres plus spécifiques, permettant de définir des postes à profil spécifique répondant ainsi à la nécessité de constituer une équipe académique aux profils variés et complémentaires.
- Préconisation n° 10 : Proposer un parcours de carrière en lien avec un parcours de professionnalisation aux ingénieurs de formation en académie, notamment en leur offrant des possibilités de mobilité ministérielle ou interministérielle.