descriptif du certificat                            compétences transverses en construction durable


objectif et contexte

 La fédération Ecoconstruire, qui est la structure qui fédère le plus d’organismes de formation à l’écoconstruction jouit aujourd’hui d’une solide expertise dans le montage et le suivi des formations dans ce domaine. Ainsi, c’est elle qui a porté le dépôt du titre d’Ouvrier en Ecoconstruction enregistré au répertoire national des certifications professionnelles en 2017. Lors du travail sur le renouvellement de l’enregistrement dans le courant de l’année 2019, des ponts et correspondances ont été identifiés entre les compétences de ce titre professionnel et d’autres certifications en construction durable de sorte qu’un tronc commun a été proposé sous la forme d’une certification qui serait inscrite au répertoire spécifique. Cette certification s’inscrit également dans la continuité des travaux de la Fédération au niveau européen autour d’une formation de formateur généraliste sur l’écoconstruction. En effet certaines unités de compétences identifiées par les partenaires du projet Erasmus+ Jump ! Training for change (par exemple sur la coopération et sur une approche globale et sur les outils d’appréciation de la durabilité dans l’acte de bâtir) pourraient ainsi être développées au niveau national via l’inscription du Certificat de « Compétences transverses en Construction Durable ».

 

Ces compétences, réunies dans un référentiel de certification unique, sont complémentaires d’une maitrise des techniques de mise en œuvre des matériaux et leur acquisition relève d’une condition préalable à l’obtention du titre d’ouvrier en écoconstructionElles permettent d’apporter un socle de connaissances, une grammaire de la construction durable permettant de donner du sens, facilitant la compréhension des enjeux et élargissant le champ des moyens techniques permettant d’y répondre sur un chantier.

 

Les « compétences transverses en construction durable » s’adressent également à d’autres publics :

Elle constitue un complément pédagogique en sortie de formation pour les ouvriers en restauration du patrimoine, titre certifié également par le Fédération Ecoconstruire ou pour les autres titres portés par les membres de la Fédération Ecoconstruire tels que, par exemple, le maçon terre crue, le technicien valoriste en ressources du bâtiment ou encore le coordinateur en rénovation énergétique et biosourcée. De manière générale, la certification peut être un complément optionnel de toutes les certifications du secteur du bâtiment.

 

Enfin, la certification s’adresse aussi à tous les professionnels de la filière bâtiment en activité (artisans, maitre d’œuvre, architecte…) et à des personnels susceptibles d’intervenir sur des ouvrages en construction durable, quels que soient leurs domaines d’activité d’origine. En garantissant un premier niveau de compétences complémentaires aux compétences de différents métiers du bâtiment, elle propose de venir renforcer leurs bagages dans le domaine de la construction durable.

 



compétences attestées

Les compétences transverses en construction durable se décline en trois parties majeures, dont les objectifs sont les suivants :

 

Accompagner l’orientation des métiers du bâtiment vers le développement durable

-         1/  Intégrer les enjeux du développement durable aux métiers du bâtiment en prenant en compte les dimensions socio-culturelles, économiques et environnementales de la démarche afin de réduire l’impact environnemental des interventions.

-         2/ Analyser l’impact négatif de l’activité de construction sur l’environnement et la biodiversité afin de réduire cet impact.

-         3/ Maitriser les outils de mesure de la durabilité dans la construction afin de les prendre en compte lors des interventions.

-         4/ Proposer et argumenter des solutions techniques issues des fondements de l’écoconstruction et du bioclimatisme afin de présenter ses choix techniques auprès de différents acteurs.

 

Utiliser des matériaux et modes constructifs durables

-         5/ Identifier et repérer les différents modes constructifs présents localement ou sur le territoire national et évaluer leur état afin de pouvoir proposer une solution adaptée.

-         6/ Caractériser et choisir les différents systèmes et matériaux constructifs afin d’utiliser des ressources locales et/ou de réemploi.

 

Organiser un chantier de construction durable

-          7/ Préparer son intervention en prenant en compte le lieu et le contexte du chantier à partir d’outils de diagnostic afin de garantir le respect environnemental.

-         8/ Mettre en sécurité le chantier afin d’organiser une intervention en accord avec les concepts de la construction durable.

-         9/ Choisir et privilégier des approvisionnements en matériaux bio ou géosourcés et de réemploi, tout en les préservant dans des zones de travail adaptées pour le stockage et le tri afin d’organiser son intervention.



modalités d'évaluation

Modalités d’accès à l’examen :

● un parcours de formation réalisé en continu ou en discontinu, d’une durée de 40 à 70 heures et en multi-modalités pédagogiques

● VAE.

 

Modalités d’examen :


Quelles que soient les modalités d’accès, l’examen est passé dans un centre habilité et relié via le réseau internet à une plateforme d'examen de type LMS. Cette dernière est mise à disposition et gérée par la Fédération Ecoconstruire.

 

Pour obtenir le certificat, le candidat est soumis à un questionnaire composé :

• de questions à choix multiples (QCM), de question à choix unique (QCU) et de questions d’appariement.

• de 50 questions générées aléatoirement par la plateforme et issues d’une base de données établie et validée par un comité d’examen composé de représentants de la Fédération Ecoconstruire et placé sous l’autorité du bureau tel que précisé au § A-3 du règlement intérieur de l’association

 

Pour valider la certification, le candidat doit obtenir un minimum de 30 réponses justes.


En cas d’échec, le centre habilité peut être amené à proposer une session de rattrapage au candidat en accord avec le certificateur.